S’occuper de son Bichon Maltais

S’occuper de son chiot Bichon Maltais

A lire avant l’achat de son Bichon Maltais

Joie de vivre, énergie à revendre, comportements instinctifs, toutes les raisons sont bonnes pour le jeu. Pour convaincre son maître, le Bichon Maltais emploie tous les secrets de la séduction. Lèvres étirées à l’horizontale, mâchoires légèrement écartées… Il sourit jusqu’aux oreilles. C’est ce qu’on appelle la mimique du rire « on joue », semble-t-il dire. Et si l’on reste de marbre, le petit malin a un truc : pousser notre main du nez. Il tient cette manie depuis son plus jeune âge, alors qu’il enfouissait son museau dans la mamelle de sa mère, animé par une folle envie de téter. Puis l’insolent nous pousse de la patte. Nouvelle invention à son actif : l’offrande. Ce peut être une balle, un chausson. Bien serré entre ses pattes de devant, le cadeau est déposé aux pieds du maître. « Je te le donne si tu viens jouer avec moi. » Et si réellement on a un cœur de pierre, lui, le chien, a la tête dure. Son invitation au jeu se transforme en ballet : il caracole, se contorsionne, court, saute, bondit. Que la fête commence ! Il suffit de cacher la balle sous le canapé, sous le buffet, vite, il la trouve, nous la rapporte. Il a la queue qui frétille, jappe comme pour crier « eurêka ». Si le chien ne se lasse pas de ce petit jeu de cachette, le maître passe volontiers à autre chose. Lorsqu’il vente ou qu’il neige, il faut savoir inventer les jeux d’intérieur.

Les jeux éducatif

On peut aborder les jeux éducatifs comme, « donne la patte », un exercice facile à assimiler, même pour un tout jeune chiot bichon maltais. Cela correspond à un geste naturel et spontané. On saisit l’occasion au moment où le petit coquin, voulant attirer l’attention sur lui, s’assied aux pieds de son maître et lève la patte avant de lui administrer une pichenette sur la jambe. On lui dit « donne la patte » et on la tient. Jouer à fais « fais le mort » nécessite que le chien soit allongé sur le flanc, pattes étendues, par exemple au retour d’une promenade. On le maintient dans cette position, une main sur le flanc, l’autre qui tient la tête au sol, et l’on dit « fais le mort », tout en lui donnant mille caresses très appuyées… il est inerte. Quel cabot ! Une vraie vedette de cinéma ! Il ne s’agit pas d’oublier son pourboire en fin de séance, c’est-à-dire la récompense. Il est possible de lui apprendre à faire le beau, mais pas avant l’âge de 10 mois. La règle est la même que pour donner la patte. La différence est que l’ont saisit les deux membres antérieurs. D’une main, on soutient ses reins, de l’autre on soulève l’arrière-train. La classe !

Les jeux de plein air

Pour les jeux de plein air, il y a également tout un programme. A commencer par le jeu de la balle. Ce jeu est excellent  pour s’entraîner à la course, développer les muscles. Néanmoins, point de trop n’en faut ! Attention à ne pas focaliser l’attention du chien sur la balle exclusivement ! Car il se précipiterait sur tous les ballons est balles des plages et des terrains de jeux, ce qui rendait les estivants mécontents ! On peut opter encore pour le jeu du bâton, vieux comme le monde et indémodable. On projette un bout de bois, le chien le rattrape au vol et joue les majorettes. Pour peu qu’on l’applaudisse, la magie opère, il se laisse guider, redemande le bâton. Le jeu de piste ? On lui fait renifler un mouchoir imprégné de notre odeur. On se cache. Avec son flair exacerbé, le chien a toutes les chances de nous débusquer sans peine. C’est pour lui un jeu d’enfant !

L’emmener en promenade

En ville, ou bien dans les bois et les champs, le chien assouvit ses envies de liberté, de découverte, mais il soit sortir en laisse. Se cacher sous les feuillages, flairer la terre, courir après une musaraigne sont des distractions de grande importance pour le chien. L’exercice physique lui est indispensable pour développer sa musculature. Si le jardin est suffisant pour un tout petit chien, il pleut aussi être accro à la balade ! Une régularité dans les horaires, permettant une bonne répartition des loisirs, est préférable pour l’équilibre du chien. Au moindre changement de programme, le chien, qui possède une véritable horloge biologique, tourne en rond, gémit, finit par aboyer et s’énerver. Dans la forêt ou dans les prés, le chien doit respecter l’autorité de son maître alors qu’il veut parfois jouer les petits chefs et décider de l’itinéraire à adopter. Aussi doit-il marcher en laisse. Cela fait partie du système éducatif du chien. C’est en l’empêchant de tirer à hue et à dia, qu’il reste à sa place de dominé et se souvient que seul le maître détient l’autorité. Le chien doit marcher au pas et s’adapter à notre rythme. De la main droite, on tient la poignée puis on saisit la laisse en son milieu de la main gauche, et on donne l’ordre »avance ». Si le chien décide de tracter son maître, on donne une secousse sur la laisse pour détendre et on laisse tomber la sangle au sol.

Le mettre au vert

Il part à droite, à gauche, s’arrête à la croisée des chemins et prend tout son temps. Dans la campagne, il renifle la terre, puis revient quand il en a envie, il fait demi-tout, mais obéit au quart de tour… C’est simple, il a toujours son maître au bout de la laisse ! En aucun cas, le chien ne doit prendre la clé des champs. Dans ce cas, il faut très vite avoir recours au rappel. c’est d’ailleurs un comportement inné : revenir et rester en meute est un acte spontané lorsque le chien vit avec sa mère ou ses frères et sœurs. Cela lui évite d’avoir à affronter seul les ennemis. Attention à ses nouvelles fréquentations ! Il risque d’être contaminé si ses congénères de la rue ne sont pas vaccinés. Il peut également attirer l’attention des employés communaux. Ceux-ci, au regard de la loi, sont censé emmener à la fourrière les chiens sans maître qui traînent dans les rues. Sans maître et sans collier, ces chiens sont voués à l’euthanasie.

Balade en ville

Sa conduite en ville, auprès de son maître, doit être irréprochable. Tout est une question d’éducation canine. Comme nous l’avons dit, certaines règles élémentaires doivent être assimilées par le chien, dès son jeune âge. Ainsi la propreté sur les trottoirs s’impose-t-elle comme le point de départ. Dès que le chiot a enregistré les principes de la propreté à la maison, il doit apprendre à respecter l’environnement lorsqu’il est dans les rues. Pas question de le laisser s’oublier sur le trottoir ! Le caniveau est donc le B.A.-ba de l’apprentissage pour le chien citadin… Tant qu’il n’a pas éliminé, il ne doit pas rentrer à la maison.

La marche en laisse

La marche en laisse fait également partie du règlement. Il va au pas et s’adapte au rythme de l’homme. Par rapport au maître, il se tient à une distance de 1 ou 2 m et reste sur la gauche (si le maître est droitier). Attention à ne jamais changer de côté pour ne pas le perturber ! La poignée est tenue dans la main droite, la laisse en son milieu dans la main gauche. Puis on donne l’ordre « avance ». Pas question qu’il décide de tracter la maître ! Ce n’est pas lui qui mène le jeu ! Dans ce cas, on donne une impulsion sur la laisse pour retenir ce petit têtu. Il doit marcher droit, sans manifester la moindre réaction vis-à-vis des passants, qui doivent jouir d’une tranquillité absolue en présence des chiens en ville. Il ne tire pas et obéit aux ordres qui lui sont donnés.

Respect des passant et des lieux

Le respect des passants s’impose dans la ville où les chiens ne se font pas que des amis. Bien élevés, ils seront mieux accueillis et finiront par être assimilés à la population. Aussi est-il inacceptable que le chien renifle le bébé dans une poussette ou vole le croisant d’une petite fille. Le maître est chargé de faire obéir son animal, de le maîtriser ou de l’empêcher de sauter à la gorge d’un inconnu. La laisse est donc le seul moyen de transmettre des ordres si l’animal a un moment d’égarement. Le respect des lieux doit être inculqué par le maître. Le chien n’est pas admis dans les magasins d’alimentation. Il doit attendre que son maître ait fini ses courses. Pour cela, le chien est attaché à un anneau fixé sur le mur de l’établissement. Hélas, cela tente les voleurs de chiens ! La signalétique des villes permet de ne pas faire d’impasse. Certains municipalités interdisent l’accès des chiens aux squares et jardins. C’est une question de prudence (un chien peut être excité par un enfant et peut le blesser) et d’hygiène : les déjections de chiens dans les bacs à sable où jouent les enfants sont innaceptables. Aussi certaines municipalités ont-elles soigneusement aménagé des aires réservées aux chiens. Sanichiens, aires d’ébats, canisites fleurissent dans les villes.

L’emmener en vacances

Emmener son chien avec soi n’est pas si compliqué pourvu que l’on ait pris le temps des préparatifs. Les agences de voyage incluent la présence des animaux de compagnie dans les programmes de vacances. Voyages, moyens de transport, séjour à l’hôtel et à l’étrange et à l’étranger … Tout est prévu. Bien éduqué, le Bichon Maltais peut aller au restaurant, mais on doit d’abord s’assurer que l’établissement accepte les chiens. Alors on l’amène en laisse et, une fois dans la salle de restaurant, on le fait coucher sous la table, sa laisse nouée à la chaise.

Les transports en commun

Dans les moyens de transport, le chien est admis car le Bichon Maltais est de petite taille et voyage dans un sac. En avion ou en bateau, il peut rester sur vos genoux, dans son sac de transport, tandis qu’un poids lourd (plus de 6 kg) voyage dans la soute de l’avion, enfermé dans une cage pressurisée disponible à l’aéroport. En train, son poids est déterminant. S’il pèse plus de 5 kg, il doit porter une muselière. En RER, le Bichon Maltais est accepté en laisse. En voiture, sa place est sur la banquette arrière, à l’abri dans le panier ou attaché avec un harnais de sécurité. Attention aux vitres car ce passager à quatre pattes a les yeux et les oreilles sensible. Il faut donc éviter les courants d’air. Il faut prendre garde à ne pas s’arrêter n’importe où. On a beau chercher une place à l’ombre pour que le chien ne souffre pas de la chaleur, le soleil tourne et frappe très fort.

Quand on va trop loin

On doit parfois se rendre à l’évidence : le chien ne peut suivre son maître partout si la destination est lointaine ou bien si l’accès du pays n’est pas autorisé. Une seule solution, pendant les vacances : la pension ! Avant de choisir la « maison de vacances » de son Bichon Maltais, où il sera confié pendant 15 jours, 3 semaines ou 1 mois, on doit savoir où on met les pieds. En aucun cas, il ne faut faire une réservation par téléphone si on n’a pas visité les lieux. Il faut se rendre sur place pour observer les locaux, la propreté des lieux. La moindre négligence doit vous sauter aux yeux. On doit visiter les boxes pour apprécier l’espace et le degré de confort. Quelle est la nature du sol ? Le béton est préférable car il permet une meilleure hygiène. L’idéal est qu’il y ait un parc où le chien pourra gambader.

En pension

Si cette pension semble être le bon endroit pour les vacances du chien, il ne faut pas partir sans contrat (tarifs, règlement intérieur, condition de garde). On devra laisser coordonnées, carnet de santé et carnet de vaccination (à jour), l’adresse du vétérinaire… sans oublier le tee-shirt porté par le maître. L’odeur va rassurer le chien les premiers jours. Enfin si après maintes réflexions, on hésite à confier son chien à l’extérieur et qu’il reste dans ses murs, on peut faire appel à une agence de pet-sitting. Reste à décrire en détail son menu : rations, fréquence des repas. A noter que la nourriture industrielle est plus pratique pour une tierce personne. Au final, il n’y a rien de plus joyeux que d’emmener son Bichon Maltais avec soi : c’est tout l’avantage et le charme de ce petit chien !

Prévenir le mal des transports

Même s’il a la tête à l’envers dès qu’il prend l’avion ou monte en voiture, le Bichon Maltais a pourtant les moyens d’éviter les nausées. Quelques précaution suffisant à lui épargner cette descente aux enfers. Une bonne acclimatation du chien à la voiture est nécessaire, mais ne sévère efficace que si l’on impose une diète sévère avant le départ (8 h avant). Seule l’eau de boisson n’est pas limitée. Ainsi le chien a l’estomac léger et échappe à cette sensation de mal de cœur. L’idéal est de familiariser son Bichon Maltais dès son jeune âge avec les départs et différents moyens de locomotion. De temps en temps, laissez-le pénétrer dans la voiture afin qu’il s’habitue à l’odeur et prenne confiance dans cet habitacle. Prenez soin de l’installer dans sa corbeille afin qu’il se sente bien niché, ce qui peut lui éviter des crises d’angoisse. Puis emmenez-le une dizaine de minutes sur la route. Si le voyage dure trop longtemps, abreuvez-le toutes les 2 h et promenez-le un quart d’heure avant le départ pour qu’il se dégourdisse les pattes et fasses ses besoins. Profitez de l’hospitalité des relais autoroutes pour permettre à votre chien de se détendre. Pendant le voyage, laissez la vitre entrouverte mais sans excès afin qu’il n’ait pas l’œil irrité, ce qui risque d’entraîner une conjonctivite. Attention aux courants d’air ! Le mal des transports, qui peut être très embarrassant pour le maître si l’on emprunte les transports en commun, peut toutefois être évité grâce aux médicaments. Avant le départ, l’administration d’un antiémétique (antivomitif) empêche les vomissements.

Médications et médecines douces

Si le chien est nerveux et angoissé dès qu’il entend claquer les portes de vrombir le moteur, demandez au vétérinaire un tranquillisant. Cela n’est pas superflu notamment lorsque le chien doit passer quelque heures en bateau ou dans la soute de l’avion. Bien que cette partie de l’aéroplane soit climatisée, le chien peut souffrir d’anxiété, due à la séparation d’avec ses maîtres. Mieux vaut qu’il s’assoupise pendant le trajet et retrouve ses maîtres détendu et reposé. La phytothérapie est efficace lorsque le chien a besoin d’être apaisé avant de monter en voiture ou de prendre l’avion. Détail non négligeable pendant le transport : empêcher les enfants de chahuter avec le chien. Agité et énervé, celui-ci a tendance à être nauséeux.

Respecter son âge mûr

Excellent chien de compagnie, le Bichon Maltais est de plus en plus quémandeur de câlin au fil des années. La présence des enfants, qu’il affectionne particulièrement, lui permet de vivre une douce vieillesse. Plus que jamais, le petit chien blanc a une sainte horreur de la solitude !

Les affres du vieillissement

De nature vive et enjouée, le Bichon Maltais n’échappe pas aux affres du vieillissement. Voilà qu’il privilégie les sieste et aspire au grand calme. Ce qui importe au bichon âgé, c’est d’avoir de la compagnie car le chien est aux côté de l’homme depuis l’époque préhistorique et éprouve ecore davantage le besoin de sa présence au moment où il vieillit. Son aspect extérieur reste intact lorsqu’il atteint le troisième âge. Il a toujours la silhouette drôle et juvénile. Le corps inscrit dans un carré, la croupe large, l’allure dégagée, il conserve son beau poil long, tout doux, gonflé et volumineux qui ressemble à des flocons de neige. Ave ses pieds ronds et petits, sa tête lunaire, sa truffe ronde, noire et luisante, on a toujours envie de le cajoler. Ses yeux tout ronds, ses longues oreilles pendantes, attachées haut, et sa queue recourbée sur le dos, constituent le portrait craché d’un amour de chien !

Son maître est son idole

Heureux comme un coq en pâte en appartement, cet adorable compagnon est toujours en éveil. Il lui arrive de « tirer la sonnette d’alarme » à l’approche d’un intrus, mais il n’a qu’une raison de vivre : plaire à son maître. Il lui voue une confiance absolue. Vieillissant, il demeure un ami fidèle, affectueux, calme, intelligent. Comment préserver son bonheur quand ses facultés diminuent ? On l’a connu robuste, infatigable, d’un tempérament vif, et surtout aimant jouer. C’est ce goût pour l’activité ludique qu’il faut maintenant chez le bichon en l’incitant à participer aux jeux d’enfants (rondes, jeux d’adresse). Car le jeu permet au bichon d’entretenir ses muscles et de maintenir son énergie. Sa complicité avec les enfants se solidifie. Aussi apprécie-t-il d’être mêlé à leur joie de vivre lorsqu’ils complotent ou conçoivent toute stratégie pour un nouveau jeu.

Le toilettage est de rigueur

Autre occupation qui fait obstacle à l’ennui et lui prouve chaque jour les bonnes intentions que son maître manifeste à son égard : la toilette. Son poil nécessite un toilettage réalisé avec sérieux, comprenant à la fois un brossage quotidien et un peignage méticuleux. Après le démêlage effectué à la main, il faut continuer par un brossage en utilisant une brosse douce. Lorsqu’on lui donne un bain, on doit prendre soin de mettre le bichon dans une pièce bien chaude, à l’abri des courants d’air. Lorsque l’on emmène son chien âgé chez le toiletteur (deux fois par an pour le bichon), on prévoit son sac de transport. Car à l’âge mûr ce petit pantouflard rechigne à monter le bout de sa truffe noire et à marcher dans la rue. Un peu d’exercice cependant ne lui serait pas nocif. Mais ce chien d’intérieur ne changera plus : son goût pour la vie d’intérieur est de plus en plus marqué.

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